itinéraire Prague, Žilina, Satu Mare, Bucarest, Timișoara, Szeged |  Trancyclevania - Août 2017 |
en chiffres 12 jours2 450 km99 h 48 m24.5 km/h | |
résumé Gousse d'ail : ok. Pieu en argent : ok. Chambre à air de secours : ok. C'est bon, je suis prêt à affronter les terribles routes roumaines. Une aventure qui sera préfacée par la traversée de la Tchéquie, Slovaquie et Hongrie, histoire d'avoir les mollets affûtés lorsqu'il s'agira d'échapper aux chauves-souris. |
Il est 17h et les dernières gouttes de pluie s'abattent sur le tarmac de l'aéroport de Prague, tandis que je finis de remonter le vélo et que j'échafaude mes plans afin de contourner la ville. C'est par un arc de cercle à l'Ouest que j'échapperai à la capitale pour ensuite rejoindre la Vltava et la campagne tchèque.
Un fort vent d'Ouest m'enjoint à rallier avec célérité la Moravie : une randonnée qui commence sous de bons augures.
 Boire une bière de bouc ou assis ? |  Façade à Čáslav |  Barrage à Seč |
 Petite maison dans la prairie |  Bar à Brno |
Le vent ne faiblit pas aujourd'hui et les derniers monts tchèques sont passés dans la douceur, avant d'atterrir en Slovaquie.
 Mairie de Staré Město |  Palace à Bytča |  Place principale de Žilina |
 Le long de la Váh |
Je poursuis la remontée de la Váh vers l'Est et la quitte avant Poprad. L'idée étant ensuite de se rapprocher de la frontière hongroise après Košice. Objectif largement atteint grâce à l'agréable brise occidentale.
 Campagne slovaque |  À Poprad |  Paysage des Hautes Tatras |
 Dans les monts métallifères slovaques |  Demeures traditionnelles à Košice |
Une journée de transition chez les Magyars. Je ne raffole pas de ce territoire de jeu, effroyablement plat. Toujours assisté par Éole, je franchis en fin d'après-midi la frontière qui m'ouvre les portes de la Roumanie. La première ville de Carei donne forte impression avec son château, parc et église orthodoxe étincelante.
 Monotonie bidimensionnelle |  À Nyíregyháza |  Église de Carei |
 Château de Carei |  Église à Satu Mare |
Deuxième journée en terre roumaine et les choses intéressantes commencent ! Un premier col, le Gutai (987m) marque le début des hostilités ascensionnelles. La route est en parfait état, elle vient d'être tout juste refaite, ce qui est loin d'être le cas partout, comme on le verra plus tard...
Passé le magnifique monastère de Bârsana, je bascule dans la vallée de la Vișeu, limitrophe de l'Ukraine.
 Porte sculptée |  Chutes à Mara |  Église de Desești |
 Monastère de Bârsana |  Foin trop n'en faut |
Le réseau routier qui était jusqu'alors en bon état, m'amène aujourd'hui de mauvaises surprises. La route qui mène à Vatra Dornei est particulièrement dégradée. L'ascension du col de Prislop (1416m) est douloureuse, à slalomer entre nids de poules, gravier ou trous béants. La bonne nouvelle est qu'une équipe est présente sur le tracé afin de rafistoler la chaussée ; la mauvaise c'est qu'ils sont 10 (dont 5 spectateurs) pour 90km de route...
 Village après Borșa |  Priorité aux églises, la route on verra après... |  Dans la descente du col de Prislop |
 Église à Cârlibaba |  La Bistrița à Topoliceni |  Lac Izvorul Muntelui |
Encore un dernier petit col aujourd'hui avant d'atterrir dans la plaine centrale au nord de Brașov. Le passage dans le défilé de Bicaz est dantesque, il ouvre sur le lac Roșu et la descente vers Gheorgheni. Suivront encore quelques kilomètres propulsés par un vent du Nord pour rejoindre la splendide ville de Brașov.
 Défilé de Bicaz |  Monastère d'Izvoru Mureșului |  Lycée à Miercurea Ciuc |
 Église à Băile Tușnad |  Brașov |
La Roumanie est particulièrement dépourvue d'autoroutes. Souvent les routiers sont donc contraints d'utiliser le réseau secondaire, comme l'itinéraire bucolique que j'avais choisi d'emprunter ce matin, à travers la montagne et le col de Bratocea (1263m).
Bucarest en fin d'après-midi, l'ambiance y est terne, malgré l'atmosphère chaude et ensoleillée qui couvre la région.
 Monastère Suzana |  Arc de Triomphe à Bucarest |  Parlement roumain |
Une étape que je redoutais depuis le début : la traversée plate et monotone de la plaine du Sud de la Roumanie. Crainte effacée par un terrible vent d'Est qui va faire le travail à ma place sous un soleil de plomb : une balade les pieds en éventail à faire bronzette, en quelque sorte.
 Église à Alexandria |  Enfer et damnation |  Fresque à Craiova |
Dix ou vingt : le nombre de gouttes de pluie vues jusqu'à présent. Ce matin je complète ma collection cinq minutes durant, puis entame l'ascension du dernier col au programme : la Poarta Orientala (540m). L'itinéraire est encore une fois très prisé des routiers, rouler à leur côté devient de plus en plus pénible.
 Théâtre de Drobeta-Turnu Severin |  Danube et rive bulgare |  Domașnea |
Une dernière journée de plaine. Timișoara viendra égayer cette morne traversée. Une fois la frontière passée, le premier train pris à Szeged me mènera à Budapest puis au bercail.
 À Timișoara |  Couple empaillé |  Église à Szeged |
Entre routiers brutaux, automobilistes agressifs et chiens errants, difficile de se frayer un chemin dans une Roumanie encore assez sauvage sur le plan routier (le pays est 2ème en Europe en terme de taux de mortalité sur route). À vrai dire, il est sans doute plus agréable de la parcourir sans jamais toucher terre, en quelque sorte telle une chauve-souris...
Dracula roule en Dacia : plus efficace pour les dons de sang.
Les nombreux monastères très bien entretenus en Roumanie.
La remontée de la Vàh en Slovaquie.
